Il est 5 heures du soir. Tout le monde a fini sa journée, la routine s'installe tranquillement. Douche, bière froide, souper, p'tit joint dans la yard avec les amis.
Et c'est là que le festival des insignifiances commence. Des personnes clairement en manque d'attention commence à défiler dans ladite cour.
La première, toujours fidèle au poste, l'ingénue enceinte, se pointe, racontant encore et comment son chum sans coeur a découché cette nuit, qu'elle s'est découverte une nouvelle vergeture ce matin et qu'elle va sûrement manger du spaghetti pour souper.
Le suivant à nous faire grâce de sa présence? Un kid, fraîchement débarqué du Manitoba, va pour sa part nous partager sa plate journée d'ouvrage, de la sale brosse qu'il a pris hier à la tequila et du Mcdo qu'il envisage de se payer...Tout ça, répété inlassablement, comme un disque qui saute.
Ensuite arrive the couple, avec leur nouvelle caméra numérique, prenant par le fait même 1 million de photos, sans demander de droits d'auteur.
Tout ceci, agrémenté d'enfants qui s'emmerdent royalement et qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que de venir torturer mon chat.
Passionnant, non? Le pire est quand le timing est vraiment bon, que tous arrivent au même moment, le party est pogné solide. C'est là que je trouve l'urgence de faire la vaisselle ou de m'arracher les poils du nez. Amour va se magasiner des glosettes à l'épicerie du coin.
Tout ce beau monde n'est pas méchant, bien au contraire, et je n'ai pas le courage de leur dire d'aller se faire écouter ailleurs. En plus, ils pimentent quelques fois ma journée car j'ai toujours eu une curiosité malsaine à l'égard de spécimens de ce genre...Étude psychologique ou paresse sociale, je vous laisse le choix.
Et puis, ça te tue une routine assez sec merci...
lundi 16 juillet 2007
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire