Je ne parle pas ici de la redondante chanson de Linda Lemay. Dans le titre, j'ai mis une majuscule au mot visite car cette dernière n'était pas la moindre, les beaux-parents. N'ayant jamais passé plus de 24 heures consécutives en leur présence, j'appréhendais d'un stress pire qu'un SPM en retard, leur venue.
Et pour cause, où diable allait-il coucher????
Nous avons donc décidé, Amour et moi, d'improviser une chambre d'amis sur le patio de notre cour. À l'aide d'une tente, d'une chaise de camping et d'un matelas gonflable acheté à rabais (les rénovations coûtèrent plus cher que prévu...), on a tant bien que mal réalisé un petit nid douillet, assez tranquille et privé. Le cooler était quand à lui fin prêt pour les encas nocturnes.
Pensant que la situation devenait sous contrôle, et mes beaux-parents assez satisfaits de leur lit de fortune, j'oubliai que la plus préparée des belles-filles ne peut prévoir les catastrophes signées CampingStory...
Premier matin, je découvre nos invités avec la mine basse et déconfite. M'inquiétant de la nuit qu'ils eurent, j'apprends que la pétillante ingénue enceinte (sarcasme ici) a décidé de perdre son chat, qu'elle a passé 2 heures à crier au meurtre afin de le retrouver, et que le félin a tout bonnement trouvé plus intéressant de se faire les griffes sur leur tente. Imaginez un peu l'état du matelas gonflable à l'aube...Toile de plastique de mauvaise qualité était un terme plus approprié.
Qu'à cela ne tienne, Amour armé de son tube de colle répara le tout et la nuit tombée, je m'endormis sûre et certaine que la chance allait tourner...
Traits tirés et humeur massacrante me confirmèrent que non. Voisin stupide décida à minuit qu'il avait fumé assez de pot et que le temps était venu de se faire des hamburgers. Le barbecue trop lent pour son appétit, il prit l'initiative d'accélérer la chose en y ajoutant son mélange maison fait à partir de produits qui, normalement ne doivent être utilisé que dans une auto. Mes beaux-parents suffoquèrent donc dans la tente le reste de la nuit et ma migraine s'installa pour de bon.
Sans oublier bien sûr les crises existentielles de God qui ponctuèrent la semaine.
Je tiens ici à remercier l'alcool et ses facultés à transformer les pires situations en comédie populaire, car au moment de prendre l'avion, notre visite nous quitta le sourire aux lèvres et la tête remplie de souvenirs (presque) impérissables.
Et sûrement avec l'idée inébranlable que l'année suivante, un hôtel sera la meilleure des solutions.
jeudi 9 août 2007
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