mercredi 15 août 2007

Vendre son corps à salaire minimum....

...et même son âme des fois.
Sans emploi depuis maintenant trop longtemps et lasse de passer mes journées allongée sur la plage à travailler son bronzage (hum hum), je décide que le moment est venu d'imprimer de charmants C.V. . Il faut dire qu'Amour a été très persuasif du fait que le compte se vide trop vite et que je dépense compulsivement quand je m'emmerde. Une lazy bitch, ça je me le connaissais déjà, pas besoin de l'ajouter à mes expériences de travail.
Il faut dire que je déteste franchement le fait d'aller proposer mes services au plus offrant. Je sais que je ne fais pas le plus vieux métier du monde, mes qualifications s'arrêtant à la restauration.
Mais le stress que cela engrange dans tout mon corps en est presque maladif, et les entrevues façon guichet emploi me démontent tout le temps. Du genre : Quel est ton pire défaut?Là, la réponse se doit déjà d'être toute faite. Il faut avoir choisi un défaut qui se respecte, qui semble honnête, et qui , bien tourné peut même avoir l'air d'une qualité. Je cherche encore et je laisse faire les trop-persévérante, trop-perfectionniste et tous ces trucs de re-guichet-emploi que tous ont déjà employé, donc vraiment pas pour moi. En plus, j'ai l'air de l'avoir apprise par coeur.
Deuxième question cliché:
Manager blonde et sournoise: Donne-moi une raison pour laquelle Resto potentiel t'engagerait?
Moi (me faisant plaisir): Parce que je suis incroyablement cassée, que je suis désespérée donc motivée et que, par-dessus le marché, je vais sacrifier toutes mes fins de semaines et les dernières journées de l'été à me faire suer pour toi!!
Avec une réponse comme ça, pas vraiment sûre qu'elle me rappelerait mais au moins, ça aurait le mérite d'être VRAI... D'ailleurs ma mère m'a toujours dit que l'honnêteté paie, alors maman, j'attends encore le chèque.

Ok, je ne suis pas the interview's Queen, mais généralement, je ne m'en sors pas si mal que ça...et y'a pire que le chômage en été.

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